Reckya Madougou décroche un diplôme d'ingénierie commerciale à l'Institut supérieur européen de gestion de Lille (1998), et un diplôme de l'École des hautes études internationales de Paris.
Elle commence sa carrière comme directrice commerciale, notamment pour la branche béninoise du constructeur automobile Volkswagen. En 2006, elle fonde son propre cabinet de conseil, International Key Consulting.
Elle rentre dans le gouvernement de Boni Yayi en 2008, d'abord au poste de conseillère à l’Autorité transitoire de régulation des postes et télécommunications, puis en tant que ministre chargée de la Microfinance, de l’Emploi, des Jeunes et des Femmes, puis Garde des sceaux, ministre de la Justice, de la Législation et des Droits de l’homme, porte-parole du gouvernement. Son passage au gouvernement de 2008 à 2013 fut sous la présidence de Boni Yayi. Précédemment, elle a travaillé dans le secteur privé.
En août 2013, à la suite de l'affaire Patrice Talon, Boni Yayi limoge plusieurs de ses ministres, dont Reckya Madougou, suspectée par le président d'avoir eu, lors de son séjour de maternité en France, des échanges avec Patrice Talon. Valentin Djènontin lui succède au poste de ministre de la Justice.
Depuis 2013, elle est experte internationale en finance inclusive et projets de développement pour le compte de certains organismes internationaux et gouvernements en Afrique.
Prix et distinctions
1. 2007 : distinction « Woman of courage Award » décernée par le gouvernement américain.
2. 2014 : parmi les 50 Africaines les plus influentes du monde selon Jeune Afrique.